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Le succès que connaissent aujourd’hui les centres de wellness doit beaucoup
à une mode plus ancienne, celle des bains thermaux. Depuis longtemps, à côté des bains dédiés au sport et à la propreté, des bains à vocation thérapeutique furent proposés dans diverses stations thermales européennes. Parmi elles, Spa, célèbre pour les vertus de ses eaux prises en boisson, devint au XIXe siècle un des hauts lieux de la cure sous forme de bains : la balnéothérapie. C’est ainsi que cette modeste station donna son nom aux spas que nous connaissons et qu’elle fut inscrite en 2021 sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Un objet : le verre de cure. Une profession : la donneuse d’eau. Peu connus, ces deux sujets modestes sont intimement liés à la crénothérapie, c’est-à-dire la cure thermale par absorption d’eaux. Cartes postales, photos, verres de toutes formes et couleurs vous emmènent en voyage à travers les stations thermales d’Europe.

Les Jolités sont les dignes représentantes d’un travail de tabletterie et de décors peints ou incrustés des plus raffinés, qui trouve ses racines au milieu du XVII^e siècle à Spa. Guidés par l’auteure et historienne de l’art Lydwine De Moerloose, découvrez la diversité de ce petit mobilier qui s’intègre et évolue avec l’Histoire de la ville.

L’histoire de Spa est intimement liée à celle de ses eaux. La ville, dont le nom est devenu l’appellation générique des centres de remise en forme, fait partie des Grandes Villes d’eaux d’Europe reconnue au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette reconnaissance s’appuie sur son allure particulière qui, autour de ses sources, a développé des soins, une infrastructure et un paysage spécifiques, jusqu’à devenir le « Café de l’Europe », rendez-vous mondain de l’aristocratie européenne au tournant du XX^e siècle. La cure, en associant soins, délassement et plaisirs, touche aux différents niveaux de l’être humain : physique, psychique et émotionnel. Les bienfaits qu’elle procure sont le résultat d’un ensemble d’activités ponctuant la journée du curiste.

Complément à l’exposition « Pile & face. Les médailles spadoises », ce guide a pour volonté de faire connaître un maximum de médailles spadoises, liées directement ou indirectement à la ville ou aux activités qui s’y sont pratiquées.

Suite logique de l’exposition « Spa s’affiche », organisée en 2004, qui s’était limitée à la Belle Epoque, cette publication explore à nouveau la très riche collection d’affiches conservées par le Musée de la Ville d’eaux.

Les affiches présentées illustrent bien l’évolution de la démarche touristique qui se diversifie au cours du 20^e siècle. Tout comme Ostende, Spa perd son statut de pôle touristique exclusif. Si jusqu’aux années 50, la ville de Spa édite encore des affiches touristiques générales, la seconde moitié du siècle ne propose plus que des publicités spécifiques pour des manifestations sportives, culturelles ou événementielles.

Une partie de l’exposition était également consacrée aux produits locaux, vecteurs publicitaires du nom de Spa, dont Spa-Monopole est l’exemple le plus connu.

A l’occasion de ses 50 ans d’existence, le Skydive Center Spa, le centre de parachutisme de Spa-Francorchamps, met à l’honneur la pratique du parachutisme sur l’aérodrome de Spa-La Sauvenière.

De même que Spa a accueilli les premières épreuves automobiles organisées en Belgique, la ville d’eaux a très tôt encouragé les exploits des « merveilleux fous volants ».

Dès 1909, une « Grande Quinzaine de l’Aviation » était organisée à Malchamps, avec la participation des principaux aviateurs de l’époque rejoints par quelques amateurs régionaux. D’autres événements suivront, patronnés par l’Aéro-Club Liège-Spa. Ce bel élan, brisé par la guerre, reprendra dans les années 30 où des événements d’envergure seront à nouveau mis sur pied, dont l’inauguration du nouvel aérodrome de La Sauvenière en juin 1938.

Cette publication retrace l’occupation, la vie des Spadois à cette époque ainsi que les grands événements que connut la Ville d’eaux à la fin de la guerre et durant les deux ans qui suivirent. Richement illustré par des documents d’archive, l’ouvrage présente également des évocations dessinées par Francis Carin.

Monographie détaillée et illustrée, suivie d’un itinéraire des lieux liés au souvenir de la reine à Spa et des anecdotes racontées par les Spadois qui ont rapidement apprécié cette souveraine ayant fait de leur ville son lieu de résidence.

L’auteure a établi une monographie aussi complète que possible de cet exceptionnel témoin de l’architecture civile du XVIII^e siècle, ancienne maison d’assemblée et de jeux située à la rencontre des chemins menant aux fontaines spadoises. L’édifice est ainsi décrit dans l’état dans lequel il se trouve à la fin des années 1990, son style architectural est détaillé et des comparaisons, tant avec d’autres Waux-Hall et salles de jeux contemporaines qu’avec des monuments appartenant au même courant artistique sont établies. L’évolution du bâtiment est retracée et les restaurations déjà effectuées, tant anciennes que récentes, sont évoquées. Viennent ensuite les projets de campagnes ultérieures et le problème de la réaffectation, principale cause de l’arrêt des travaux. Enfin, sont exposées les biographies et réalisations des principaux artistes y ayant œuvré.